Souvent, j'aspire à une plus grande distraction, au sens anglais, et non proustien, du terme.
En Français, la distraction est happée par la notion de légèreté, ce qui est parfait, mais aussi par le manque d'attention du distrait, qui n'est pas le spectateur de la distraction, étonnament, mais un être qui fait peu attention (en anglais : "forgetful").
Il en ressort que la distraction perd de son côté ludique au profit d'un passe temps destiné à faire oublier le reste. Et le reste, l'Anglais le nomme, c'est le fait d'être "distracted", traduction : éperdu. En effet on est perdu quand on est éperdu, on perd le sens commun.
Retrouver le sens du drôle et du beau en toute circonstance est un objectif naturel du gentilhomme moderne. C'est un atout pour survivre dans une jungle de sensations violentes, dans une ville, en restant urbain.
Une passion dévorante ("devouring") ne doit pas mâchonner tout son être comme un bon nonosse. Il doit y avoir des zones de distraction en chaque jour. C'est un travail sur soi qui passe par la distanciation et par des jardins secrets à cultiver. Je commence à en avoir.
Mais je les cache. Fair enough.
Too bad...
Rédigé par : endirectdemars | 25/11/2014 à 18:24
Not for sure...
Rédigé par : Audrey Lupiac | 25/11/2014 à 22:26