Nathalie Portman est une perle rare.
Pourquoi rare ?
Elle est princesse dans la guerre des étoiles, étoile dans black swann, libre dans closer. Elle change de couleur sans offusquer son public, tourne comme elle veut, en dior, en léon, en thor. De quoi faire perdre le sens de l’orientation qu’elle maîtrise. Pourtant elle tourne. Si elle emprunte à Galilée son système planétaire, sautant de terre en mars par petits pas de deux, elle est toujours en gravité, bien debout, et marque son chemin. Rares sont celles qui dominent leur route. Elle y excelle.
Pourquoi une perle ?
Fruit de culture et polie de nacre en sourire, elle est BCBG à la ville comme à la scène. Le brillant lui va, en ronde boucle d’oreille trop sage, et feu caché sous la glace. Une perle montée en collier tout comme la diversité des rôles. Une partie de soie jouée en long métrage, comme celles qui savent durer en traversant une vie de désir. On la croit envolée mais elle est juste cachée, écrin en rempart de la perle, un peu de distance et hop la voici réapparue. Et disparue. Again and again. C’est sa magie à elle, une perle et trois verres opaques, la petite illusion. Un talent au féminin qui enchaîne les inattendus, et laisse ses admirateurs dans le souffle de la réapparition. Où est-elle ? Dans les esprits.
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