Il s'agit d'un film que l'on voit surtout pour l'Oscar offert à Leonardo DiCaprio, qui reçoit à 41 ans cette récompense pour un rôle épique et exigeant. Prouesse d'acteur, de maquillage, d'effets spéciaux. Une histoire de résistance et de motivation, de vengeance. Deux heures trente d'opération survie dans le froid des trapeurs, lutte avec un ours, tueries, neige, sang. Ce n'est pas un film pour les personnes sensibles, ou pour qui le sang et la chair crue posent problème. Bien sûr j'y suis allé seul.
De quoi aurais-je parlé si j'y étais venu accompagné ? Sûrement d'autre chose, de printemps, de gens urbains, du goût des villes. Saturé de Nature, le spectateur aura envie de café en terrasse face à la pollution des voitures. C'est à ce titre un film anti-écologique, tant la dureté et la beauté des éléments est mise à jour. Pas étonnant que DiCaprio ait pu sortir un speech sur le réchauffement de la planète lors de la remise de l'Oscar.
The Revenant est un film dont on sort refroidi, heureux de voir le jour, et se disant : ok, il l'a mérité. What next ?
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