Il est tombé sur Paris un air de particules fines.
Comme beaucoup de maux elles sont invisibles de près, mais coiffent la ville lumière quand on l'approche à la manière d'un avion. Des nuages gris étrangement bas, des effets sur les humains, jusqu'à leurs yeux. Chacun peut constater la pollution, les politiques peu efficaces qui s'essaient à la diminuer. Comme si les traitements d'apothicaires de nos élus pouvaient interrompre le flux des dangers. On prie pour le retour du vent et de la pluie.
Sans doute les animaux des villes que nous sommes se protègent-ils des agressions urbaines, mais en ce moment nous respirons du gris sans en porter. Nous ne vivons pas les jours de soleil comme des cadeaux. Le moral s'embourbe, il ne fait pas si froid mais nos manteaux sont lourds. Seules les précipitations nous sauveront, nous rendront un air dégagé, délivré de cette charge nocive qui altère notre mine, car la couleur de saison est la triste mine, loin du rouge des érables.
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